La servante, c’est son réalisateur qui en parle le mieux : « une mise à mort symbolique du père, de sa déchéance, dans un pays dominé par la corruption, puis la dictature ».
Sans aucun effet spécial, K. Ki-Young crée une atmosphère fantastique incroyable au sein d’un foyer coréen, modèle en apparence.
Le film, réalisé en 1960 mais découvert en France seulement en 2006, est aussi important pour le cinéma asiatique que Citizen Kane pour l’Amérique, c’est dire.
La tension qui y règne, et ne cesse d’augmenter, est terrible.
Tout l’inverse de son remake, The housemaid (2010), d’une platitude totale : même les scènes qui se veulent érotiques laissent froid. Un ratage.
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