Il tombe des cordes en Europe centrale (6/7)
Pärt gagne vraiment à être connu : outre sa Tabula Rasa, Fratres mérite la reconnaissance du public. Dans sa version pour violon et piano (Kremer et Jarrett inspirés), mais plus encore dans celle pour douze violoncelles. Ceux de la Philharmonie de Berlin vous font chavirer le coeur.
Le meilleur cinéma s'en est emparé pour sa puissance de suggestion, comme There will be blood.
Autre c.d. Pärt indispensable, fait maison, celui de Paavo Järvi. On constate une nouvelle fois (cf. Gorecki) qu'une
formidable économie de moyens, une fausse simplicité, peuvent aussi soulever des montagnes.
Sur les deux albums précités, un autre petit chef d'oeuvre, écrit lui pour une formation inédite, orchestre à cordes
et cloches, le Cantus, à la mémoire de Benjamin Britten. Encore des remords, encore de la souffrance, mais qu'est-ce que c'est beau...
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