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2016-10-21T04:03:00+02:00

grosses ficelles

Publié par undetension

Malgré de mauvaises critiques, j'étais obligé d'aller voir L'Odyssée, car les plongeurs doivent presque tout à J.Y. Cousteau, en qui certains voient carrément Le Magellan du XXè siècle.
François Sarano résume bien l'importance du legs :


« Cousteau nous a laissé (révélé) les deux tiers de notre planète. Avant Cousteau, la mer, c’était 360 millions de km2 d’un miroir au-delà duquel on ne voyait rien ».

grosses ficelles

  L'interprétation ne tangue pas, mais je suis d'accord avec François Forestier dans L'Obs, qui coule méthodiquement ce film, avec un...océan de...
...vannes.

grosses ficelles


Il est vrai que le réalisateur utilise des ficelles beaucoup trop grosses...
...des cordes de bateau ? Bref, le film fait plouf tout en trouvant le moyen de ne quasiment pas filmer sous l'eau :

grosses ficelles

 

Exaspération et impatience

Comment peut-on, aujourd'hui, livrer un récit aussi hagiographique, aussi crispant que cette biographie de Jacques-Yves Cousteau, le pèlerin des mers ? Cousteau n'a jamais été cet homme sympathique que campe Lambert Wilson : on est là en plein mythe revisité.

Les poissons sont magnifiques, les océans grandioses, le soleil couchant sur le Pacifique est spectaculaire et il y a de la musique partout (le monde du silence n'a jamais été aussi noyé de violons). Mais plus de deux heures pour nous raconter ça ?

Le film commence en 1948, ce qui a l'avantage de laisser de côté la période de la guerre, notamment avec le personnage du frère, Pierre-Antoine Cousteau, qui fut l'un des plus ardents antisémites et l'un des ultras de la collaboration.

On nous dépeint un commandant Cousteau visionnaire, prêt à brûler les meubles pour satisfaire sa passion. Il y a là de quoi faire un court-métrage. Le reste est interminable : éloge des mérous, message bio (ah, l'océan, faut le respecter), images de requins et poésie de la mer toujours recommencée… Que d'eau, que d'eau ! Le titre du film laissait espérer une saga, genre "le Crustacé Potemkine", ou un récit fellinien. On a juste droit à "Huître et demie". 

 

 

grosses ficelles

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