Les critiques de Libération et de L'Obs sont recevables : La favorite a un petit côté épate bourgeois déplaisant, et la mise en scène sonne souvent creux, un comble dans un grand château entièrement en pierre de taille et bois massif.
Par contre, une grande place est faite aux femmes (pour une histoire située en plein XVIIIè siècle au sein de la grande noblesse anglaise, cela mérite d'être signalé) on ne s'ennuie pas, c'est spirituel, enlevé, loufoque, voire désopilant.
La nature humaine nous est dépeinte comme un puits sans fond de faux semblants, de duperie, de bêtise, de méchanceté, d'égoïsme, de jalousie, d'ambition personnelle démesurée...
On verra ce que ce pamphlet déjanté donne aux Oscars, mais je parie qu'au moins une actrice du film repartira avec une statuette.
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