...Les super pauvres puent, certes, mais les super riches valent-ils mieux qu’eux, humainement parlant ? B. Joon-Ho, prétend que non, et les renvoie dos à dos, dans ce qui est son meilleur film à ce jour, totalement abouti, brillant.
Nous avions déjà dit le plus grand bien de lui avec Memories of murder, voici dix ans déjà, ainsi que de The host, et de Snowpiercer, au sein d’une série d’articles consacrée au talentueux cinéma coréen.
Plus récemment, nous avions également dit un mot d’Okja, autant pour ses qualités intrinsèques, que par son absence du palmarès du festival de Cannes 2017, à cause de sa quasi absence de sortie dans les salles de cinéma, netflix et petit écran oblige.
Revenons à Parasite, qui a amplement mérité sa palme d’or cette année : rien que la mise en scène, avec ces vues radicalement différentes par la fenêtre du séjour de chacune des deux familles que tout oppose (tout, sauf notre aversion pour ces personnages), est un régal absolu, mais en fait tout est réussi, le scénario, les dialogues, l’interprétation, les décors, la musique...
2019-06-21T05:09:00+02:00
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