Les Russes à Paris : sous Napoléon, cela ne nous rappelle pas de bons souvenirs, il est vrai que c'était une occupation militaire.
La deuxième fois, deux siècles plus tard, est totalement pacifique, et à leur avantage, donc très chaleureusement accueillie ici : on a carrément envie de leur dire "revenez quand vous voulez investir la salle Pleyel".
Quel beau cadeau fait à la France que de demander à l'actuel meilleur orchestre russe, le Mariinsky de Saint Peterbourg, de jouer les trois dernières symphonies de Tchaïkovsky. Le dvd permet de garder une trace de ces concerts électrisants, dirigés de main de maître par leur chef attitré, V. Gergiev, aussi à l'aise ici que dans Prokofiev.
Ci-dessus, les mêmes interprètes, jouant "à la maison" cette fois la sixième symphonie. Interprétation encore plus irrespirable, surtout, que les quatre mouvements sont joués quasiment sans pause entre eux.
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