en compét.

Pour la première fois, je suis allé au salon de la plongée avec…
...un film en compétition ! Bon, c’est un bien grand mot, disons qu’effectivement il existe un concours du meilleur film Salon 2020, et je m’étais dit, en novembre dernier : si je veux progresser, il faut que je m’intéresse à ce que font les autres. Pour me motiver, j’avais envoyé une vidéo répondant au cahier des charges, montée à partir d’un petit film déjà diffusé ici.
En gros, j’ai retiré les images où on ne voyait pas la mer, sachant que le résultat est sans aucun doute encore trop « terrestre ». J’ai ajouté un requin gris pendant deux secondes, et je me rends bien compte qu’il subsiste encore trop de texte, trop de photos, bref, il manque l’essentiel : des vidéos sous-marines ! Par contre, j’ai un vrai scénario, une progression dramatique, donc je suis plutôt fier du résultat.
Je sais que le jury est sérieux, car depuis la mise en ligne de ma vidéo sur Youtube, j’ai eu 28 visites à ce jour, et personne d’autre ne pouvait être au courant de l’existence de ce petit film. Je le vois bien à autre chose : j’avais posté d’autres vidéos fin 2019, et certaines n’ont pas encore débloqué leur compteur : zéro visionnage !

Il était par ailleurs demandé de communiquer au jury le titre de la vidéo et de faire une présentation synthétique de mon clip ainsi que d'indiquer le matériel utilisé et le(s) lieu(x) de tournage. Pour ma part, j’avais écrit :
« sept ans de réflexion » est un film résolument optimiste sur l'inestimable et incomparable beauté de la planète en général, et des océans en particulier.
Il constate que la beauté ultime reste à tout moment à notre portée, lorsque l'espèce humaine vit en parfaite harmonie avec la nature, sans que le temps -sept ans ici- ait la moindre prise dessus.
Tourné aux Seychelles en 2011 avec un Olympus  XZ-1, et en Polynésie française en 2018 avec un Olympus Pen E-PL7 et un Olympus TG5.
C'est la version courte.

En réalité, il y a tout un arrière-plan politique derrière ces images paradisiaques, qui relie ces photos de vacances à l'actualité. Une sorte de cheminement allant de la laideur vers la beauté. Le voici.
Constat de départ : les plus grands dirigeants politiques et économiques du monde...
...sont presque exclusivement des hommes,
...ils ignorent la nature...dans le meilleur des cas,
...sinon ils la domestiquent, ils l'abîment, ils la pillent, ils la détruisent, que ce soit la terre, que ce soit, a fortiori, la mer, sans parler du monde sous-marin, cinquième roue du carrosse.
Autrement dit, tous ceux qui pourraient appuyer sur le bouton « STOP, planète en danger » non seulement ne le font pas, mais ils appuient sur « AVANCE RAPIDE », nous rapprochant chaque jour davantage du précipice.
Ils n'ont en tête que des préoccupations « polluantes », à tous les sens du terme.
Sans faire une grimace de dégoût à la Greta Thunberg, je tiens à souligner à quel point ces mecs sont moches. Extérieurement, c'est évident, mais de l'intérieur aussi. Trump, Poutine, Erdogan, Bolsonaro, Xi Jinping, Johnson...Bon sang ce qu'ils sont laids ! Dire qu'ils ont le culot de parler de PROGRES, alors qu'ils mettent en place des politiques mortifères pour les générations futures. Ces gens sont à fuir et donnent l'exemple...de ce qu'il ne faut pas faire.
Détournons nous de ces méchants et dangereux personnages. Tournons leur carrément le dos.
Parce que le seul espoir que notre planète reste vivable est en empruntant un chemin opposé au leur.
A mon avis, SEULE LA BEAUTÉ PEUT SAUVER LE MONDE.
Et ma vidéo cherche à convaincre qu'il est urgent de se reconnecter à la nature. Il est illusoire et dangereux d'avoir un complexe de supériorité et de s'en détourner.
Parce que l'on observe quoi, lorsque l'on plonge ? Tout l'inverse de ce que l'on a quitté à la surface. Disparue la laideur, que de la beauté, disparus le bruit et la fureur, ne reste que le calme apaisant, bienfaiteur.
Dans l'océan, nous sommes non seulement en bonne compagnie, mais nous sommes à notre place.
Nous faisons partie de la nature, pleinement, et plus nous sommes en harmonie avec elle, mieux nous nous sentons.
La nature est d'une beauté époustouflante, mais il n'y en a qu'une, et elle fragile. Aimons là, protégeons, elle nous le rendra au centuple.

De mes connaissances directes, la femme que l’on aperçoit dans le film est la personne qui m’impressionne le plus par sa faculté à ne faire qu’un avec son environnement. C’est incroyable à quel point elle parvient à fusionner, à ne faire qu’un avec la nature. Je ne serai d’ailleurs pas surpris qu’un jour elle pose définitivement ses valises en Polynésie, ce qui inclut donc Hawaï. Pour le moment, c’est Tikehau, dans l’archipel des Tuamotu, qui l’attire le plus.

Je ne sais pas si cela a une incidence, et si cela favorise sa communion avec la nature, en tout cas sa beauté surnaturelle est à la hauteur de celle des paysages qu’elle traverse et des animaux qu’elle approche...au point que parfois on a l'impression que ce sont les animaux qui recherchent son contact ! Un exemple à suivre

On pourrait penser que c'est juste un porte manteaux, ou une ravissante idiote, comme pour beaucoup de femmes à la plastique parfaite...
 

...en réalité, c'est l'inverse : sa beauté intérieure surpasse son physique de rêve.
Je résume : elle est belle, gracieuse, drôle, artiste, supérieurement intelligente, sensible, dotée d'une imagination qui semble sans limite...et donc, totalement en phase avec la nature.