C'est quoi une dérivante ?

C'est une plongée pendant laquelle le courant décide davantage que vous où vous irez. Tout simplement parce que le meilleur palmeur du monde ne peut rien contre une courant trop puissant. Alors on prend le bon côté de la chose : on se laisse porter ! Parfois, c'est frustrant, parce que quelque chose d'intéressant se présente devant vous et, malgré vos efforts, vous devez abandonner à grand regret votre position. Exemple à La Francesa, un site intéressant de Cozumel.

Au début, c'est calme, on a le temps d'admirer le paysage sous marin, avec vivaneau, baliste royal, éponges.

Et puis, à l'image, on voit bien que nous dérivons de droite à gauche. Pas besoin de palmer, c'est cool. Après le banc de gorettes jaunes, on ralentit un peu tant mieux ! Un requin nourrice fait la sieste sous un rocher : belle bête !

Et puis ça s'accèlère à nouveau : je résiste quelques secondes pour suprendre une raie pastenague jaune, pas davantage, on est emporté comme un fêtu de paille.

Idem avec la tortue, que j'ai un mal fou à cadrer tellement je dois faire d'efforts de palmage. A la limite, je suis trop près, mais on subit vraiment l'évènement. Avant l'essouflement, je lâche prise à nouveau. Dommage, mais en même temps, quelle sensation agréable de flotter comme celà !