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2010-06-21T11:07:00+02:00

Et un...et deux...et Troyes (parce que le foot, c'est ZERO)

Publié par undetension

L’exposition romaine consacrée au Caravage a obtenu un succès mérité : 580 000 visiteurs !

En voyant tous ces jeunes garçons, difficile d’imaginer que le peintre, réputé pour ses frasques, en soit resté à une admiration platonique. Le tableau ci-dessous anticipe en tout cas la fête de la musique.

 

caravageMusiciens.jpg 

 

Ce dernier week-end, nouvelle atmosphère moyenâgeuse, avec la visite de Troyes, la cinquième ville du royaume du temps de François 1er, oubliée aujourd’hui mais encore riche de quantité de trésors médiévaux, tant en matière d’architecture civile que religieuse (ci-dessous la ville en 1642), et de prestigieux champagnes.

 

troyes 

 

Pause déjeuner de grande qualité au Bistroquet, totalement irréprochable, que ce soit pour le décor, le service, la cuisine (traditionnelle) ou le rapport qualité-prix.

 

Et méprise chez le marchand de journaux : je cherche « L’Équipe », et, en voyant sur un présentoir un titre plein d’insultes, je me dis, tiens, des plaisantins ont sorti une satire du célèbre journal sportif. Ne trouvant pas le vrai, je m’adresse au vendeur qui me dit « mais non, c’est celui que vous avez entre les mains » : je n’en reviens pas. Même si ce qui est relaté est vrai, j’ai l’impression de tenir un torchon.

Aimé Jacquet, en 1998, avait déjà eu de sérieux problèmes avec cette publication, on sait bien qu’entre L’Équipe et la sélection nationale, les relations sont souvent tendues. Le journal avait peut-être tort à l’époque et sans doute raison aujourd’hui sur la médiocrité du onze tricolore et de son entraîneur. Mais de là à se comporter comme le dernier des tabloïds anglais, à avoir recours à un photo montage pour la une, comme si les mots imprimés ne suffisaient pas, beurk ! D’un seul coup, les journalistes du quotidien sombrent dans la vulgarité, le sensationalisme et le ridicule : désormais, ils ne valent pas mieux que ceux qu’ils dénoncent, ils sont aussi affligeants qu’eux. A l’heure de l’autorisation des paris sportifs, « rien ne va plus ».

 

anelka 

 

Alors mieux vaut éteindre la télé, en rire, et se plonger dans une saine lecture :

"Autrefois, la peur était un phénomène lié à des évènements localisés, identifiables et circonscrits dans le temps : guerres, famines, épidémies…Aujourd’hui, c’est le monde lui-même, limité, saturé, rétréci, qui nous étreint et nous stresse dans une permanente claustrophobie".

Paul Virilio

 

virilio

 

Citant l’auteur de ce nouvel essai, J.C. Guillebeaud s’interroge : "comment loger la vie humaine, comment la déployer, dans cette accélération paranoïaque qui nous astreint à courir sans répit derrière la dernière info, la dernière phrase, le dernier objet, la dernière nouveauté, jusqu’à nous installer dans la terreur du manque ?"

C’est vrai, c’est vrai…à une exception : il n’existe pas, pour l’équipe de France de foot, d’accélération paranoïaque qui les astreint à courir sans répit derrière le ballon.

 

La fédération veut des flûtes,

les supporters veulent des buts,

les joueurs veulent des putes,

de l’or en barres, et de l’argent

plutôt que Laurent Blanc.

 

Quant aux dirigeants

si incompétents,

ils ne jouent plus la gagne

et boient le champagne

dans des flûtes,

c'est fini les coupes.

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