l'homme et la femme politique de l'année

Plutôt que d'attendre les résultats des votes des rédactions des grands journaux de la planète, je vous présente mon propre résultat, avec zéro abstention, zéro contre, et un vote pour, bref, un exemple de démocratie et de transparence.

Homme politique de l'année, Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, qui, en quittant la politique jeune, a montré que l'on s'était mépris sur son compte : ce n'était pas un dur, mais un faux dur.

C'est une première en France (si l'on accepte de mettre à part le cas Jospin) sous la cinquième République qu'un professionnel de cette importance quitte la scène politique si tôt.

Davantage que de savoir que deux de ses filles ont choisi de quitter définitivement la famille et de rentrer dans les ordres,  il doit souffrir à l'idée que l'un de ses deux fils ment à la Justice : selon l'un, enfant, il aurait été violé par l'autre à plusieurs reprises, ce dernier clamant son innocence. Lorsque le linge sale ne peut plus être lavé en famille et que la presse s'en empare, le militaire vacille dans ses bottes : la maîtrise totale des évènements qu'il a toujours exigée, le silence total qu'il a toujours imposé à chacun volent en éclat...pire qu'une blessure de guerre.

Sans lien de parenté, Simone Gbagbo, a suivi le chemin inverse : sous ses airs de sainte nitouche, elle se révèle être une vraie méchante, prête à commanditer des massacres.