On compte sur les doigts d'une main les partitions de musique de film suffisamment bien écrites pour qu'elles deviennent des pièces de concert. Il ne faut pas moins de deux c.d. pour loger tout ce que le grand Prokofiev écrivit pour le grand film muet (c'est à la mode) d'Eisenstein : Ivan le Terrible. Au final, les images en noir et blanc d'après-guerre ont plus mal vieilli que la bande son, véritablement surpuissante.
Orchestre, solistes et choeurs inspirés, prise de son de démonstration, la version russe de Fedosseiev est très impressionnante.
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