un Français passe au vert à Los Angeles

Difficile d'enchaîner après une réussite aussi époustouflante que "Soyez sympas, rembobinez" ? Impossible n'est pas français. Sans parler de chef d'oeuvre, disons que "The green hornet" de Michel Gondry est au dessus de la moyenne des grosses productions américaines.

Pour la première à la tête d'un gros budget, notre frenchie joue à fond la carte de la dérision, du décalage (on entend la troisième de Beethoven ! Sur 33 tours !) , ce qui en fait un film essentiellement comique, alors qu'au départ on imaginait plutôt une aventure de super héros.

L'action n'est pourtant pas délaissée, en particulier les poursuites en voiture. Au final, c'est extrêmement drôle, divertissant, avec un casting de choix. Dans quelques mois en d.v.d., un nouveau visionnage à domicile sera à peine handicapé par l'absence de 3D : les gags et répliques culte seront toujours là, ainsi que l'espect je retombe en enfance. Une excellente surprise.

Tous les publics y trouveront leur compte, y compris les intellos, car on peut voir dans "The green hornet" une allégorie du monde de demain : l'américain est bedonnant et assez bas de plafond, il incarne plutôt le passé, alors que le chinois est vif, brillant, imaginatif, courageux, sportif, et bien qu'acceptant de tenir le second rôle, il incarne l'avenir !