Réédition opportune d'une légende du disque : les trop rares témoignages de Kempff dans Liszt.
Pourquoi si peu de pièces des Années de Pélerinage (seulement une partie de la deuxième année, l'Italie) ? Mystère.
Toujours est-il que l'on se précipitera sur ce disque pour le "complément", ses deux Légendes, où l'humaniste Kempff
n'a jamais été surpassé.
Ascétique, suprêmement poète, divinement simple, il accomplit des miracles en jouant sans aucun effet. Dépouillé comme un ermite, Kempff nous emmène tranquillement au ciel.
En vidéo, Howard, auteur d'une intégrale (99 c.d. !) est d'un bon niveau.
Mais pour la beauté pure, mieux vaut réécouter 99 fois Kempff.
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