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2017-12-20T07:47:00+01:00

la France pays de l'année 2017

Publié par undetension
la France pays de l'année 2017

C'est le Monde qui nous l'apprend : the Economist a désigné notre pays comme celui de l'année en cours !


Il est vrai que ce journal s'intéresse souvent à nous.

la France pays de l'année 2017

En 2012, la couverture du journal avait été saluée pour sa grande originalité et son humour vache

la France pays de l'année 2017

Ce qui inquiétait l'hebdomadaire au début du printemps 2017, c'était ce qui passerait lors de l'élection présidentielle française, qui déciderait, selon ce journal, du futur de l'Europe, rien de moins ! 

la France pays de l'année 2017

The Economist espérait un réformateur économique à l'intérieur, pro-européen à l'extérieur, et...son voeu a été exaucé !

la France pays de l'année 2017

En conséquence, non seulement l'Europe est sauvée, mais l'hexagone entreprend enfin la modernisation de son économie, ce qui est assez révolutionnaire !

Mais nous, en France, on se passionne davantage pour la politique, et sur ce point, Macron a bien révolutionné aussi, il a même carrément "cassé le moule", et éparpillé les formations traditionnelles façon puzzle, de droite comme de gauche, tout en contenant les extrêmes.

Il est au centre du jeu. Et seul, sans opposition sérieuse. Jupitérien. (et son corollaire : Juppé, t'es rien)

la France pays de l'année 2017


"Le macronisme est un étau puissant. Les vieux partis n’ont pas fini de s’en rendre compte. On en a encore eu la démonstration ces derniers jours avec l’adhésion au parti présidentiel de trois Républicains en rupture de ban et l’entrée au gouvernement d’un petit nouveau issu des rangs de la gauche. Opportunisme, débauchage… La même petite musique a résonné dans les rangs de l’opposition. Et pourtant, on aurait tort de résumer ce mercato d’hiver à une affaire de trajectoires personnelles, tant il en dit long sur la tectonique des plaques à l’œuvre depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

L’élection présidentielle a fracassé le paysage politique.

Depuis lors, celui-ci se remodèle lentement en trois gros morceaux.

Un pôle central autour de la majorité gouvernementale ; un pôle de droite extrême ; un pôle de gauche radicale. Les contours de ces trois ensembles ne sont pas encore totalement définis, ils peuvent encore s’élargir ou fondre. Mais les interstices qui les séparent se réduisent chaque jour, ne laissant que très peu d’espace à leurs occupants.

Ce qui se passe chez Les Républicains en offre une parfaite illustration. En dépouillant la droite de l’autorité gaullienne et du libéralisme économique, Macron ne lui a plus laissé que l’identité et la conservation. Laurent Wauquiez, qui l’a compris très vite, a donc durci son discours et ses positions. Marine Le Pen, à qui cela n’a pas échappé non plus, vient d’ailleurs de lui proposer une alliance. Preuve – s’il en fallait encore une – que plus grand-chose ne sépare ces deux-là sur le fond… L’avenir dira si le FN et Les Républicains trouvent ou non un terrain d’entente. Mais on voit bien que c’est sur cette matrice idéologique que s’opérera la recomposition.
Orpheline de ses hommes comme de ses idées, la droite modérée se condamne du coup à être durablement minoritaire dans son propre camp, à moins qu’elle ne se décide à franchir le Rubicon en rejoignant Macron. On comprend mieux, du coup, le ralliement de Darmanin, Lecornu ou Solère à La République en Marche. Ceux-là ont fait le choix de peser de l’intérieur, plutôt que se cantonner aux marges d’un parti droitisé qui ne voulait plus d’eux. D’autres, moins audacieux, préfèrent encore pour le moment créer leur petite boutique, se contentant de jouer les forces d’appoint en attendant de savoir comment le vent tourne.


A gauche, et au-delà de l’anecdote, il est intéressant de se pencher sur le cas d’Olivier Dussopt. Grandi en politique dans le courant de Benoît Hamon, bombardé ensuite à la direction du PS par Martine Aubry dont il fut très proche et même porte-parole, le voici désormais secrétaire d’Etat à la Fonction publique. Tout un symbole… Et un signal supplémentaire pour les socialistes que le macronisme recycle aussi à gauche, y compris à la gauche du PS, comme l’avait déjà montré le parcours de Richard Ferrand. De quoi donner sans doute des idées à d’autres, quand ils finiront par trouver le temps long dans l’opposition".

article de M. Croissandeau paru dans L'Obs du 30-11-2017

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