avec Léa, c'est doux, avec Monica c'est dur

Un bon cru que ce James Bond : dans Spectre, on trouve davantage d'humour que dans le précédent, un bon équilibre entre scènes d'action et moments plus calmes, pas de longueurs, un méchant mémorable, dommage que Monica ait un rôle aussi bref.

Le comportement auto-destructeur et destructeur de Bond est une nouvelle fois mis en évidence, mais visiblement, la série des Bond est tellement rentable que les producteurs peuvent financer de spectaculaires destructions de voiture de luxe ou des explosions retentissantes sans entamer les profits de la franchise.

César 2011 du meilleur espoir féminin, Léa Seydoux a bien confirmé son talent depuis, des deux côtés de l'Atlantique. Même Tarantino a craqué.

Pour apprécier le chemin parcouru, on pourra regarder en vidéo l'ennuyeux Belle épine, de 2010 : qui, à l'époque, aurait pu imaginer un tel envol ?

Question de goût sans doute, au rayon des James Bond girls françaises contemporaines, je mettrai malgré tout Eva Green encore au dessus.