ces mecs ne sont peut-être pas des porcs, mais des chèvres ou des petits coqs, certainement

Indignez vous ! La parole est à Undetension, sportif opposé au machisme et au bavardage footballistique systématique et envahissant du journal L'Equipe :

Le rédacteur en chef de ce journal et ses adjoints ont vraiment un don pour m'horripiler ! Quand il ne se plante pas de "une" dans son propre hobby, le foot, évidemment, il ne manque pas beaucoup d'occasions de rabaisser le sport féminin, et de déblatérer sans fin sur le reste de l'actualité sportive... masculine de préférence. Certes, la "une" de ce matin laisse présager des pages intérieures flatteuses pour les handballeuses championnes du monde.

Mais l'énormité de la performance est en fait gravement sous-estimée dans les pages intérieures. Car le handball français a réalisé quelque chose d'historique cette année. Il suffit de voir la tête des joueuses françaises au coup de sifflet final : elles sont incrédules !
 

Pourquoi ? Mais parce la Norvège ne pouvait pas perdre ! Elle venait de battre coup sur coup, en dépassant à chaque fois la barre des 30 buts, l'Espagne vice-championne d'Europe 2014, la Russie, championne olympique 2016, et les Pays-Bas, vice-championne d'Europe 2016 (France troisième de cette compétition) et vice-championne du monde 2015.
Parce que les joueuses françaises avaient d'ailleurs dit avant la finale qu'il faudrait un miracle pour espérer l'emporter. Regardez les Norvégiennes, elles n'en reviennent d'ailleurs pas, le ciel leur est tombé sur la tête ! Elles ont inscrit dix buts de moins que lors des précédentes rencontres, déboussolées par la défense héroïque des Bleues !

Et dans le journal L'Equipe, il en reste quoi, de tout ça ? Une relégation de l'information essentielle du week-end en page 28. Oui, vous avez bien lu, vingt-huit : quelle honte ! Ah, ça, du foot, par contre, il y en a, en page 2, en page 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10...Le hand féminin, les chefs footeux du journal ils s'en...foutent ! Vu le nom du journal, la faute morale est vraiment grave.
Y'en a que pour les mecs, c'est juste un bande de gros machos parigos. 

Allez, ignorons ces types sans intérêt, et regardons un petit résumé du match pour se remémorer l'insensé, l'incroyable, le monstrueux exploit, un des plus grands de l'histoire du sport collectif français, tant masculin que féminin.